Étiquette : fin de vie

Ethique, douleur et fin de vie

Ethique, douleur et fin de vie

2 jours [14] Heures

Formation Ethique, douleur et fin de vie, à Clermont-Ferrand, Auvergne

Cette formation n’a pas encore été notée.

Objectif

Identifier clairement les notions de maltraitance et de bientraitance, éthique, douleur et fin de vie

Consentement de la personne et refus d’aide et de soins

Acharnement thérapeutique et abandon thérapeutique

Douleurs et soins palliatifs

Développer une réflexion de l’ensemble des personnels concernant les enjeux éthiques au sein des SSIAD

Permettre l’appropriation d’outils d’analyse de situations concrètes confrontant les valeurs et les pratiques du personnel et/ou de l’institution avec les intérêts ou choix des résidents et de leurs représentants

Améliorer la prise de décision éthique.

Participant

Cette formation est accessible aux agents diplômés des secteurs sanitaire et social de niveau V, c’est-à-dire aux aides-soignants et aux aides médico-psychologiques (AMP) visant à approfondir les thèmes éthique, douleur et fin de vie.

Moyens pédagogiques

Alternance d’exposés, études de cas et simulations.

Validation des Acquis

Exercices de mise en application tout au long de la formation, questionnaire d’évaluation fin de formation

Prérequis

Aucun

Programme

Définitions et aspects philosophiques liés à l’éthique, la morale, la loi, la déontologie.

  • Morale et Ethique
  • Quand les prises de positions morales vont à l’encontre de l’Ethique

Les spécificités de l’éthique en gérontologie

  • Les textes de loi : La déclaration universelle des droits de l’homme, la loi du 2 Janvier 2002, loi Léonetti de 2004 sur l’ éthique, douleur et fin de vie
  • Les chartes : La charte des droits de la personne accueillie, la charte du malade hospitalisé
  • Les recommandations : Le guide des bonnes pratiques de soins, les recommandations de l’ANAES etc.
  • Les repères culturels et moraux des personnes âgées

Les questionnements éthiques

  • Les conflits de valeurs personnelles des salariés
  • Les dilemmes éthiques
  • La confrontation entre l’idéal et la réalité quotidienne
  • Comment respecter la dignité et l’intégrité de la personne autour de :
  • L’accompagnement de fin de vie
  • La prise en considération par l’institution de l’expression individuelle
  • La recherche de sécurité dans l’accompagnement des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer
  • Les refus de soin et/ ou alimentaires

Etude de cas
4 à 5 études de cas à forte implication éthique seront examinées dans un premier temps individuellement ou en binôme puis débattus collectivement afin de dégager le consensus adapté.

Définition de la douleur

  • la douleur en philosophie, sociologie, ethnologie

Sémiologie de la douleur

  • Les douleurs aiguës nociceptives, neuropathies et mixtes
  • Les douleurs chroniques
  • Une attention particulière aux douleurs cancéreuses et à la douleur « globale »
  • Ce paragraphe est articulé sous cette forme pour des besoins de présentation mais les différentes formes de douleurs peuvent cohabiter

Évaluation de la douleur

  • Toujours croire quelqu’un qui dit avoir mal
  • Notion d’évaluation d’équipe, toujours avec le même moyen pour obtenir une évaluation fiable, reproductive et objective
  • Entretien avec les items importants à rechercher Présentation des différentes échelles en privilégiant toujours une autoévaluation pour les personnes communicantes et coopérantes et une hétéroévaluation pour les personnes non communicantes.

Réponse médicamenteuse

  • Les antalgiques de palier 1 / palier 2
  • Les antalgiques de palier 3 : rappel sur l’utilisation des opiacés (interdose, rotation, délai d’action) et leur traçabilité
  • Les antidépresseurs
  • Les formes d’application particulières
    1. PCA
    2. Les blocs locorégionaux
    3. Les topiques locaux

Techniques non médicamenteuses

  • Relaxation
  • Sophrologie
  • Kinésithérapie
  • TENS
  • Entretiens psychothérapeutiques ou psychiatriques
  • Moyens physiothérapiques

La législation

  • Code de déontologie médicale
  • Article l 4311 du CSP
  • Loi Léonetti et soins palliatifs : réflexion éthique, place de la personne malade dans le choix de sa prise en charge et place de la personne de confiance

La spécificité de la douleur chez la personne âgée

  • Diminution de la perception
  • Modification de l’expression
  • L’évaluation de la douleur chez les personnes âgées communicantes et ses difficultés : non prise en compte, minimisation de la part du soignant ou de la personne âgée, angoisse d’être rejetée, besoin d’être entourée,
  • L’évaluation de la douleur chez les personnes non communicantes, avec le biais de l’expression de la souffrance de l’entourage et des soignants
  • La douleur peut devenir un mode de relation à autrui
  • L’évaluation du retentissement de la douleur sur la vie quotidienne de la personne âgée au niveau locomoteur et psychosocial

Les actions des antalgiques et les interactions médicamenteuses chez la personne âgée

  • la place des techniques non médicamenteuses
    Obligation d’une réévaluation fine de la prescription liée à une observation soignante de qualité « Start low, Go slowly»
    Intérêt de la prévention dans la prise en charge des gestes potentiellement douloureux et de la gestion des effets secondaires des traitements antalgiques (ralentissement du transit, somnolence, risque majoré de chutes)
  • Identifier les patients douloureux ou potentiellement douloureux, communiquer, oublier les préjugés et les aprioris, travailler en équipe multi professionnelle, pour élaborer le plan de soins individuel, le plan de soins guide et son corollaire, la prescription anticipée .

Analyse de cas concrets proposés par les soignants ou le formateur avec mise en évidence des actions posées, leurs résultats et le sentiment des soignants sur la qualité de la prise en charge

Proposition de documents de base permettant l’appropriation par les soignants et leur adaptation dans le service

La prise en charge de la douleur et son inscription dans le projet de la CSIRMT et plus globalement dans le projet de l’établissement

L’Evaluation de la qualité de la prise en charge de la personne âgée douloureuse comme indicateur pérenne.

  • Dossier HAS
  • Audit clinique ciblé
  • EPP des médecins

Tarif

Sur mesure

Liste des dates de formation

Accompagnement de la famille

Accompagnement de la famille

2 jours [14] Heures

Formation Accompagnement de la famille, à Clermont-Ferrand, Auvergne

100 % des personnes ayant suivi cette formation sont satisfaites (1 avis)

Avis recueillis jusqu’au 01/11/2021

Objectif

La plupart des services hospitaliers et d’établissements de soins confrontent les soignants à la fin de vie de patients affectés de pathologies lourdes et à leurs familles. La diversité des prises en charge – services d’urgence, oncologie, orl, gériatrie, etc. – confronte les personnels tant au décès fréquent de personnes jeunes qu’à l’accompagnement de patients atteints de pathologies lourdes, handicapantes et de leurs familles. L’ accompagnement de la famille est important.

Ceci n’est pas sans mettre à l’épreuve leurs compétences techniques et humaines et à l’obligation d’y faire face.

Que les services disposent de lits dédiés aux soins palliatifs ou non, les personnels ne peuvent pas ne pas être conduits à réfléchir sur « les possibilités d’amélioration de la démarche palliative » c’est-à-dire à penser l’accompagnement de fin de vie des patients et de la place de l’entourage familial dans ces soins. accompagnement de la famille

Objectifs généraux

Améliorer dans les situations de fin de vie  la communication et de l’accompagnement du deuil en prenant en compte les liens familiaux ;

Élaborer des références partagées en matière d’accompagnement et de prise en compte des familles.

Objectifs spécifiques

  • Soutenir les professionnels dans une pratique éprouvante à maints égards en identifiant mieux les points difficiles auxquels ils sont confrontés dans l’accompagnement du patient et de sa famille compte tenu du cadre institutionnel.
  • Accompagner les professionnels dans le développement de modalités spécifiques de communication avec les patients en fin de vie et leurs familles ;
  • Optimiser, en prenant en compte ce qui caractérise leur position eu égard au contexte, l’implication des familles dans l’accompagnement de leur proche en fin de vie ;
  • Acquérir (ou revisiter) les outils conceptuels propices à mieux comprendre pour mieux y faire face les phénomènes subjectifs et relationnels relatifs à la mort et au deuil.
  • Aider au repérage et à l’élaboration des références à partager au niveau d’un métier, d’un Service, d’un Pôle, en matière d’accompagnement de fin de vie.

Participant

Tous professionnels de santé Accompagnement famille

Moyens pédagogiques

L’apprentissage est fondé sur l’utilisation d’expériences et d’études de cas dans le milieu d’intervention – alternance d’exposés théoriques –film, débats et travaux de réflexion en sous-groupes. L’espace de paroles se voudra libre et respectueux tant des émotions que des ressentis.

Validation des Acquis

Exercices de mise en application tout au long de la formation, questionnaire d’évaluation fin de formation

Prérequis

Aucun accompagnement de la famille

Programme

  1. L’approche de la mort

Aspects démographiques, socioculturels, et leur évolution

Représentations individuelles et collectives de la mort

Questionnement philosophique, moral, éthique

Aspect culturel : place de la mort et des rites en structures de soins

La charte du patient en fin de vie

La Loi Léonetti et ses conséquences dans la prise en charge des patients

  1. Connaissance de la personne en fin de vie et de sa famille

Comprendre les comportements, décoder les langages, discerner les besoins des personnes en fin de vie et de leurs proches

Comprendre le processus de deuil

La situation des familles (affective, sociale et culturelle)

Leur souffrance, leurs besoins et leurs attentes La démarche d’accompagnement

    3.Ajustement de la fonction soignante et des relations aux patients en fin de vie

La question du sens dans les choix thérapeutiques, dans les soins et les moyens de les accomplir dans les relations à chaque patient et à ses proches ;

Place des liens familiaux dans l’accompagnement et la prise en compte de la demande des proches.

La singularité de chaque patient, son rapport à la vie et à sa mort ;

    4.Faciliter l’intégration des familles dans la démarche d’accompagnement

Communiquer avec les familles et être à l’écoute.

Les attitudes relationnelles. accompagnement de la famille

Aider et soigner par la relation : concept de relation d’aide.

Place du verbal et du non verbal dans la communication et son impact dans la relation

    5.Développer

Une relation de confiance en respectant la volonté du patient

Un partenariat avec les familles en tenant compte du rôle et de la place de chacun

L’accompagnement pluridisciplinaire

    6.Question des douleurs de fin de vie (demandes de soulagement, absence de demande)

    7.Analyse de la pratique

Travail d’analyse de situations rencontrées par les stagiaires dans les unités de soins.

Présentation des personnes, des circonstances…

Quel accompagnement a pu être réalisé ou pas ? Quelles impasses ou difficultés ont été rencontrées ? Quel travail de parole pour les soignants a pu être (ou pas) réalisé pendant et après l’accompagnement ?

Tarif

Sur mesure

 Liste des dates de formation